APRÈS LA CRISE DU COVID-19 SECTEUR PRIVÉ ET SECTEUR INFORMEL ACTEURS DU REDÉMARRAGE DES ÉCONOMIES AFRICAINES

APRÈS LA CRISE DU COVID-19 SECTEUR PRIVÉ ET SECTEUR INFORMEL ACTEURS DU REDÉMARRAGE DES ÉCONOMIES AFRICAINES

Rapport - Etranger - 16 Nov, 2020

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Si la pandémie n’a pas explosé en Afrique et si la catastrophe sanitaire que certains annonçaient n’a pas eu lieu, l’onde de choc s’annonce ravageuse sur le plan économique et social. Selon la Banque Mondiale, la croissance en Afrique subsaharienne devrait chuter à -3,3 % cette année, ce qui pourrait entraîner cette partie du continent dans sa première récession économique en 25 ans, avec le risque de faire basculer 40 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté, effaçant ainsi au moins cinq années de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Dans ce contexte de forte contraction budgétaire, la plupart des analystes prédisent à juste titre que c’est le secteur privé qui sera le moteur du redémarrage des économies africaines. Certes, mais comment faire avec des entreprises du secteur moderne, très fragilisées, qui représentent aujourd’hui à peine plus de 10 à 20% des économies africaines, or ce sont sur elles que repose le financement futur de la dépense nationale ? Comment vont-elles assurer l’insertion socioprofessionnelle des dizaines de millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail ?
C’est impossible sauf à prendre en compte le potentiel du secteur informel longtemps considéré comme une fatalité à juguler pour les économies africaines.

 

Par la Commission Afrique Océanie